Au mois de janvier, trois députés du Grand-Conseil bernois ont déposé une motion demandant d’introduire des cours de suisse-allemand comme option obligatoire au niveau scolaire secondaire dans les classes francophones du canton. Pour le Conseil-Exécutif, la motion est louable, mais il estime que l'obligation n’est pas une bonne solution. L’apprentissage de l’allemand standard doit rester prioritaire, notamment parce qu’il permet la communication dans un espace linguistique bien plus vaste que le dialecte.
Syndicat des enseignantes et enseignants francophones bernois
Secrétariat SEFB
Champ-Pention 12
2735 Bévilard
Le SEFB s’engage notamment à :
· Défendre les intérêts moraux, professionnels, sociaux et matériels des enseignants auprès des autorités et du public ;
· Développer et promouvoir l’éthique professionnelle
· Développer entre tous ses membres des liens de solidarité durables ;
· Promouvoir et défendre la qualité et l’indépendance du service public ;
· Veiller aux intérêts des apprenants ;
· Promouvoir la formation continue des enseignants ;
· Collaborer avec les associations de parents concernées ;
· Aider et accompagner ses membres en cas de conflits avec des autorités ou des parents
· Entretenir des relations avec d’autres associations et institutions, plus particulièrement avec le SER (Syndicat des enseignants romands), l’Intersyndicale BEJUNE et LEBE(les enseignantes et enseignants Berne)
Voici les actualités du SER.
L'Intersyndicale des enseignants et employés BEJUNE, regroupant le SAEN, LE SEFB et le SEJ, a lancé une pétition en faveur des étudiants de la HEP:
"La HEP-BEJUNE a décidé d’opérer une retenue de 15 % sur les salaires des étudiant-e-s de 3e année en formation primaire. Ces salaires sont perçus pour les remplacements qu’ils assurent dans les écoles de l’espace BEJUNE ayant fait appel à la HEP pour bénéficier de ce service.
Le Syndicat des Enseignantes et Enseignants Francophones Bernois appelle à refuser l'initiative cantonale "Pour un débat démocratique – votons sur les plans d’études !".
En effet, si cette initiative passe, le Grand Conseil bernois qui doit approuver les plans d'études. Mais, un plan d'étude est un ouvrage pédagogique à caractère hautement technique. Il traduit une certaine conception de l’enseignement et de l’apprentissage en correspondant à l’essence de l’école obligatoire et non à des considérations politiques ! Ce n'est pas un acte législatif.
Epargner 100 millions aux dépends de l'éducation? Les enseignants bernois s'y opposent et lancent une pétition.
Ils demandent au Gouvernement bernois de renoncer à de nouvelles mesures d'épargne et de restrictions dans le domaine de l'éducation déjà lourdement frappé par le dernier programme d'allègement. Des mesures d'économies supplémentaires compromettent les opportunités de formation des enfants et des jeunes. Les enseignants ne veulent pas financer les cadeaux fiscaux au détriment des enfants.
" La RIEIII va priver les caisses collectives de sommes colossales et l'impôt va perdre encore plus son rôle de redistribution des richesses pour les plus démunis de notre société." Josy Stolz, co-présidente du SEJB
Nos collègues du SEJB et leurs homologues alémaniques de LEBE ont tenu samedi 16 mars à exprimer leur ras-le-bol face aux restrictions budgétaires qui pénalisent la formation. Des membres du CoSER ont participé à la manifestation.
Pour 2020, le gouvernement bernois présente un budget incluant le relèvement de la classe de traitement pour toutes et tous les enseignant·es des écoles enfantines, du primaire et des écoles de musique, en les incluant dorénavant à la classe de traitement 7. À partir d’aout 2020, leurs salaires augmenteront entre Fr. 250.– et Fr. 400.– par mois, sous réserve de l’adoption par le Grand Conseil de cette décision.
L’actuelle secrétaire administrative du SEFB, Simone Froidevaux, prendra sa retraite au 31 décembre. Le Comité central lui a récemment adressé ses chaleureux remerciements pour un engagement de près de vingt ans au sein du syndicat. Le CC est donc à la recherche d’une personne intéressée à reprendre ce poste dès le 1er janvier 2020, très certainement dans la nouvelle entité qui réunira toutes et tous les enseignant·es francophones dans un même syndicat.
Le nombre d’élèves inscrit·es dans les écoles bernoises continue de progresser. Ils sont 106’000 à avoir repris le chemin de l’école à la mi-aout. Un chiffre en augmentation depuis cinq ans. À titre de comparaison, ils étaient 104’800 il y a une année. L’augmentation est particulièrement forte dans les écoles francophones, qui comptent 9’853 élèves réparti·es dans 514 classes (509 classes pour 9’740 élèves en 2018/2019).
La Journée des enseignant·es 2019 continue le 18 septembre! De 14h à 17h (lieu à définir en fonction du nombre de participant·es), on débattra autour de la thématique «Derrière les images de l’enseignant·es, les facettes identitaires du métier ou l’enjeu de l’amélioration de l’école», sous la direction de François Muller. Inscription indispensable!
Le 21 juillet 1969, les Américains gagnent la course à la Lune. C’était il y a tout juste cinquante ans et, à Moutier, une exposition entièrement conçue dans le cadre d’un cours à option a fait revivre cette épopée le temps de deux week-ends du mois de mai. Retour sur mille heures de travail.
La 19e journée syndicale des enseignant·e·s francophones a réuni 900 personnes le 7 mai à Tramelan. Une participation record pour une édition remarquable à plusieurs égards: les deux syndicats régionaux y ont œuvré main dans la main, la nouvelle cheffe de la DIP y a fait sa première apparition, les participants non syndiqués sont passés (modestement) à la caisse...
Le harcèlement à l’école a occupé les enseignant·e·s des écoles obligatoires du Haut-Vallon le 27 mars, à l’enseigne de la cinquième journée de formation continue mise sur pied par l’équipe de direction de l’école primaire de Saint-Imier.
Le canton de Berne a des idées pour lutter contre la pénurie d’enseignants et elles pourraient être drastiques en cas d’urgence
Menacé par la faillite en 2018, le Syndicat des enseignants francophones bernois vient d’être sauvé in extremis par l’intervention du SER, qui en a repris la gestion financière. Lors d’une assemblée extraordinaire début décembre, les membres présents ont donné mandat au Comité central de présenter un équilibre financier en 2019. Un état des lieux du rapprochement avec Formation Berne a également été dressé: le mariage est annoncé pour 2020.
Alors que le budget cantonal 2019 prévoit un résultat excédentaire de 88 millions de francs, le Conseil-exécutif a décidé de ne pas accorder la correction salariale de 0,3% destinée à combler le retard de la «génération sacrifiée». Le SEFB s’insurge contre cette péjoration des conditions salariales, alors que le canton a constamment réalisé des bénéfices ces vingt dernières années – à une exception près.
«Merci beaucoup pour cette semaine fantastique! Merci pour votre travail, c’était une semaine inoubliable, les élèves étaient très heureux… et fatigués» écrit, en français, une enseignante de Grafenried à sa collègue de Saint-Imier. Les échanges sont allés bon train lors de cette semaine de sensibilisation, pour les uns au français et pour les autres au suisse-allemand et à l’allemand, raconte Elisabeth Beck.

9’740 élèves francophones ont repris le chemin de l’école en cette rentrée 2018. Leseffectifs de l’école obligatoire ont augmenté d’une centaine par rapport à 2017, une tendance continue depuis cinq ans.
FB et le SEFB ont reparlé de leur rapprochement le 26 juin dernier. La délégation de Formation Berne comprenait l’administratrice, le président et le vice-président ainsi que les coprésidentes de Formation Berne région francophone, Carine Geiser et Sybille Jeanbourquin. Le Syndicat des enseignants francophones bernois était représenté par les coprésidents Josy Stolz et Peter Gasser et le secrétaire syndical Alain Jobé.
Debout, une salle comble a acclamé à Tramelan le directeur sortant de l’Instruction publique, lequel appelait les enseignants à faire preuve de patience avec sa successeuse.
À l’heure où vous recevez ce numéro de l’Educateur, il est quasiment temps pour vous de partir pour Tramelan. C’est donc le dernier moment pour le Comité central de rappeler quelques informations importantes concernant cette très prometteuse 18e Journée des enseignants, première du SEFB.

Le programme de la Journée des enseignants est cette fois au point, qui propose une brochette d’orateurs aussi divers qu’intéressants. Une manifestation incontournable, en tant que professionnels de l’école comme en tant que citoyens.

À l’heure de livrer ces pages syndicales, le Comité central mettait la dernière touche au programme de la Journée des enseignants. Le thème connu, le titre annoncé officiellement voici un mois (Tous citoyens, tous acteurs?), les principaux orateurs pressentis ont confirmé leur participation. À commencer par Florian Lascroux, le Français engagé au siège de l’Internationale de l’Éducation (IE) après avoir notamment présidé le CSFEF*, qui s’exprimera en matinée.
Durant sa derni.re s.ance de l’ann.e derni.re, le Comit. central a d.finitivement choisi le titre de la prochaine Journ.e des enseignants, fix.e rappelons-le au mardi 24 avril 2018, . laquelle il se r.jouit de pouvoir accueillir le pr.sident du Gouvernement bernois, Bernhard Pulver.

Une course en perspective? Des envies d’activités liées au développement durable? Besoin d’idées et d’encadrement pour diversifier vos leçons de sciences humaines et sociales, de formation générale ou de sciences de la nature?
Luzius Heil a dirigé la Caisse d’assurance du corps enseignant bernois (CACEB) de mars 2007 à fin novembre 2016. Thomas Keller lui a succédé le 1er décembre dernier. Berner Schule a publié le mois passé un entretien accordé par le jeune retraité à Beat Wirz, Thomas Ritschard et Oliver Grob. Avec l’aimable autorisation de cette revue cantonale, en voici la traduction réalisée par Francis Baour pour la CACEB.
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